Que se passe-t-il lorsqu'on a beaucoup d'idées mais peu d'argent pour les concrétiser? Parfois, des éclats de génie comme ceux de Hype Williams surgissent. Enigmatique et délibérément équivoque, le nom du duo a été emprunté à l'archi-connu et méga-mainstream réalisateur de clips hip-hop américain. Leur style? Il défie toute tentative de classification traditionnelle: il s'agit d'un puzzle improbable composé de sons, de rythmes tordus, de bruits électroniques... mais pour un résultat teeeellement efficace. Electro patchwork, à découvrir!
Le Kab de l'Usine, place des volontaires 4, 20:30, 10 frs

Si ce sont des chaussures décontractées ou des baskets que tu cherches, alors ce n'est pas la peine de chercher plus loin, j'ai l'adresse qu'il te faut: Pomp It Up. C'est tout simplement le plus grand choix de sneakers à Genève. Tu y trouveras une cascade de marques, une une multitude de coloris, des modèles uniques, le tout sur fond de musique hip-hop. Tout y est, peu importe que tu sois vintage, classique, rock, fashionista ou je ne sais quoi... En bonus, une section soldes à 50% toute l'année.
Pomp It Up, rue de la Corraterie 19, du lundi au samedi

La Crise était auparavant un restaurant de la rue Chantepoulet tenu par Gilberte, une octogénaire musclée qui a pris une retraite bien méritée. De l'ancienne Crise il reste le nom, la savante carte, la vaisselle et les prix très raisonnables. Désormais, l'établissement se trouve à la Grand Rue, une des plus belles allées de Genève. On y mange comme chez mémé le dimanche à midi: plats traditionnels, viandes mijotées, gratins, foie gras. L'adresse – même si elle est plutôt discrète – est très courue et il vaut mieux réserver pour y avoir une table.
La Crise, Grand Rue 14, tel 0765317376

C'est avec son style rude et autobiographique que Nan Goldin s'est forgé une place privilégiée dans l'univers très masculain de la photographie d'art du début des années 80. Son projet Variety regroupe une série de photos prises sur le plateau du tournage du film du même nom, réalisé par Bette Gordon. On y découvre une série inédite de travaux caractéristiques du lien qu'établira plus tard l'artiste avec le monde bohème du Lower East Side.
Galerie Guy Bärtschi, route des Jeunes 43, allée G, lu au ve 14:00-18:30

Ecrire un roman vivant et participatif, voilà le projet de l'artiste américaine Shelley Jackson. Le résultat, c'est The Skin Project. Tout commence en 2003: l’écrivaine (oui, oui je sais c'est moche mais c'est comme ça) demande à des volontaires de se tatouer sur le corps un mot, choisi parmi une liste de 2.095 vocables présélectionnés, l’ensemble devant constituer le premier roman imprimé sur des corps humains, "Skin". 1.845 personnes ont déjà accepté de participer, il reste encore quelques mots disponibles... Dépêche-toi! Voir la vidéo