Le 26 mars prochain, le Màd accueille Luke, célèbre groupe de rock bordelais qui, en une dizaine d'années de carrière, s'est imposé comme un incontournable ambassadeur du rock hexagonal.
Souvent comparé à Noir Désir, le quartette est un vrai groupe de scène: il a là l'occasion de déployer son son sans complexes et sans retenue.

Tu veux y aller? Je t'y invite! Il te suffit d'envoyer avant mardi prochain un mail à [email protected] avec "Luke" en sujet et je tirerai au sort 2x2 billets.

Amicalement,
Ron 

Bien que rocambolesque, c’est une histoire vraie que celle de cet Autrichien, cambrioleur, assassin et coureur de marathon, qui entra dans les annales de la police autrichienne dans les années 1980 sous le nom de Pumpgun-Ronnie. Pourquoi ce surnom? Simplement parce que pour accomplir ses méfaits, le braqueur était toujours affublé d'un masque de Ronald Reagan et muni d'un fusil à pompe. Der Räuber (Le Braqueur) est loin d'être un film intellectuel ou philosophique: ce qui compte ici est de transmettre l'énergie qui se dégage du personnage, littéralement drogué à la course d'endurance. Le voleur semble voler et fuir par seul instinct, comme une bête traquée. Petit clin d'œil à Marathon Man peut-être? Voir la bande-annonce
Spoutnik, Rue de la Coulouvrenière 11, 21h00, 7frs ou 11frs

Le plasticien Emanuel Almborg (Stockholm, 1981) poursuit son travail artistique autour du langage. Dans The Rest is Silence, il investissait un projet développé pendant 30 ans par les habitants d'un quartier de l'est londonien. Ceux-ci avaient décidé de construire un édifice et de le faire progresser dans un silence absolu: nulle discussion, nulle interaction verbale entre les "ouvriers" volontaires. Almborg avait alors décidé d'organiser un débat autour du projet (!). Aujourd'hui, avec Nothing is left to tell, il présente un moyen-métrage documentaire où douze personnes qui ne se connaissent pas se retrouvent sur un îlot et doivent cohabiter pendant dix jours, sans se parler. Leur but? L'édification d'une même structure. Pour pousser plus loin le vice, les participants ont été filmés par une équipe de tournage soumise aux mêmes règles de silence. Vernissage simultané ce soir à Genève et à Vienne, avec la projection du film.

Muro, chemin Jacques-Philibert de Sauvage 37-39, Châtelaine, 19:00-23:00

Les photographies de Fabrice Huggler déploient souvent une intrigue qui flirte avec le cinématographique. Motivé par un extrême souci de la mise en scène et de la composition, le réel devient chez lui tantôt décor, tantôt fresque picturale. Les sujets semblent figés dans un scénario qui dépasse le cadre de la photo. Une exposition insolite et surprenante … tu me diras ce que tu en penses.
Ex-Machina, rue Cingria 3, vernissage 18:30-22:00

"Immaterials : Light paiting WiFi" est un projet artistique visant à explorer le terrain invisible des réseaux WiFi urbains en les transformant en véritables œuvres d’art. Concrètement, un collectif d'artistes a utilisé une tige de quatre mètres de haut, équipée de 80 points lumineux variant d'intensité en fonction de la puissance du réseau WiFi. La tige est placée à différents endroits et l’ensemble de ce paysage immatériel est révélé par une technique appelée "light painting". Voir la vidéo

Lors d'une course de VTT qui s'est tenue dans les rues de la ville de Valparaiso au Chili, un des coureurs avait équipé son casque d'une caméra embarquée. On est bien loin des gentilles ballades dominicales dans les bois... Voir la vidéo