Soirée rétro-futuriste ce soir au Kab! Rene Hell  (aka Jeff Witscher) et Jonas Reinhardt te feront plonger dans les méandres de leur musique synthétique. Rétro parce qu’ils sont férus de synthés analogiques et de sonorités kraut ; futuriste car ils ne se cantonnent pas à une nostalgie stérile : tous deux sont résolument modernes et focalisés sur l’avenir. Une soirée proposée par la Cave12. Ambiance psychédélique garantie.
Le Rez de l'Usine, place des Volontaires, portes 21:00-concert 21:30

Pour sa série d’expos At home, la galerie J invite trois personnalités de la sphère artistique à partager un repas dans un appartement, en leur proposant deux choix: venir avec une œuvre dont ils ne sont pas l’auteur(e) ou alors, inviter un(e) artiste à venir accompagné de l’une de ses œuvres. Ce dispositif hors du commun, mis en place par le curateur Raphaël Julliard, accueille pour cette édition des oeuvres de Roy Lichtenstein, Silvia Buonvicini et Arthur Woods, invités respectivement par Francis Baudevin, Alan Bogana et Jérémie Gindre, eux-mêmes invités par la Galerie J.
Du 25 novembre 2010 au 15 janvier 2011, visite sur rendez-vous au 076 493 99 45

Femme de lettres autrichienne, prix Nobel de littérature en 2004, figure de l’engagement contre l’extrême droite, Elfriede Jelenik entretient depuis plusieurs décennies une écriture complexe et foisonnante. Lorsqu’elle s’approprie un conte comme ici, les codes sont bouleversés: la Belle au Bois Dormant est une femme soumise à son prince, Blanche-Neige meurt sous les balles d’un chasseur et le classique drame de princesse prend une tonalité politique. Sorte de pendant contemporain aux drames shakespeariens, navigant entre revendications sociales et relecture grotesque, cette œuvre de Jelenik déconstruit les mythes, suscite le rire et questionne la société toute entière.
Comédie de Genève, 19:00, Bd des Philosophes 6, plein tarif 30 frs, ce film est présenté dans sa version originale anglaise sans sous-titres.

En Russie, les criminels ont développé depuis longtemps un système de tatouages complexe, sorte de curriculum délictuel aux codes bien établis. Comme un rite initiatique, tout commence généralement par une rose sur le torse. Par la suite, ces tatouages - volontaires ou imposés par les pairs - vont progressivement décrire par le détail le parcours du sujet jusqu’à couvrir entièrement le corps. Tout y est raconté: casier judiciaire, ethnie, orientation politique ou sexuelle, conquêtes féminines, etc. L’excellent éditeur anglais Fuel édite une encyclopédie des 3600 tatouages répertoriés par Danzig Baldaev, photographe et gardien de prison à Leningrad pendant plus de 50 ans.

A ton avis qui est plus créatif, l'industrie publicitaire avec toute la technologie et l'expérience qu'ils ont acquis, ou les enfants et leur imagination? Le projet "Can you draw the internet?"a essayé de répondre à cette question. Les résultats sont variés et parfois surprenant. Alors, qui est plus créatif?